Pas des cases à cocher. Des appuis vivants.
Pour avancer à ton rythme,
et vibrer chaque jour.
Des repères souples pour retouver le souffle.
Je ne crois pas aux méthodes toutes faites.
Mais je crois aux repères.
À ces points d’appui intérieurs qui aident quand tout devient flou.
Quand le brouillard monte,
quand on se perd dans les “il faut”,
quand on sent, à 50 ans, que l’élan s’éteint un peu.
Alors je me retourne vers ce qui me remet en mouvement.
Et chaque fois, quatre gestes intérieurs reviennent.
Je les appelle mes quatre piliers.
Pas une méthode stricte.
Pas un chemin tout tracé.
Mais une boussole douce,
à ajuster selon les jours, les saisons,
et les battements du cœur.
Se reconnecter
C’est revenir à soi,
au corps qui respire,
aux sensations qu’on oublie parfois dans le tumulte.
👉 À 50 ans, c’est retrouver de l’énergie, écouter son corps, et sentir qu’il reste vivant, chaque jour.
Nourrir
C’est semer à l’intérieur ce qui fait grandir,
laisser la joie, le désir et les liens reprendre leur place.
👉 À 50 ans, c’est remettre du plaisir dans ses journées, se donner de l’attention et cultiver ce qui fait du bien.
S’aligner
C’est marcher en accord avec soi,
choisir ce qui compte vraiment,
et déposer ce qui pèse inutilement.
👉 À 50 ans, c’est savoir ce qu’on veut encore vivre, faire des choix clairs pour soi, sans s’excuser.
Oser
C’est allumer une flamme,
même petite,
et sentir qu’elle ouvre la voie à du nouveau.
👉 À 50 ans, c’est oser encore, se surprendre, tenter des choses nouvelles et garder le mouvement vivant.
Des piliers, pas des cases.
Ces piliers ne sont pas là pour t’enfermer.
Ils sont là pour questionner, éclairer, ouvrir.
Tu peux entrer par celui qui t’appelle.
Rester longtemps dans l’un.
Passer à un autre, quand ce sera le moment.
Ils ne te disent pas comment vivre.
Ils t’invitent à bouger quelque chose en toi.
À te rapprocher de ce qui, déjà, cherche à respirer.
À sentir, même à 50 ans, que la vie peut encore vibrer chaque jour.
Et si ces mots deviennent pour toi des balises —
même brèves, même simples —
alors j’aurai touché l’essentiel.
Miryana
