Le carburant à 50 ans, ce n’est plus la performance à tout prix.
C’est du vrai, du simple… et parfois une petite étincelle espiègle.
Aujourd’hui, je nourris mon corps autrement.
Pas avec punition, mais avec respect.
Un repas qui réchauffe, une eau claire, un entraînement qui fait transpirer autant qu’il fait sourire.
Parce que oui, je l’avoue, j’adore sortir du CrossFit ruisselante et sentir que mon énergie circule à nouveau.
Je nourris aussi mon esprit :
un roman que je traîne exprès, dix minutes sans écran, le silence qui remet les idées en place.
Et parfois, un émerveillement naïf devant un chien croisé dans la rue : “so cut !” — comme dirait ma fille en se moquant gentiment de moi.
Je nourris mes liens enfin. Sincèrement.
Un pas côte à côte avec une amie, une conversation sans détour.
Et si, au détour de l’échange, je lâche un “faudrait pas pousser mémé dans les orties”, je souris : c’est mon petit héritage joyeux, et je l’assume.
Mon slow fuel, c’est un mélange : de la soupe et des éclats de rire, de la sueur et du chocolat, du silence et des mots un peu décalés.
Un carburant à mon image : vivant, tendre, espiègle.
La cinquantaine, ce n’est pas ralentir.
C’est apprendre à se nourrir autrement — avec le corps, l’esprit et le cœur.
Et parfois… avec une mémé dans les orties. 😉
Vivante, libre, espiègle : la cinquantaine, c’est vibrer encore.
Miryana
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