Un premier baiser, à 15 ans, c’est souvent maladroit.
Un peu de panique, beaucoup de battements de cœur, et ce vertige de franchir une frontière interdite.À 50 ans, le « premier baiser » existe encore.
Sauf qu’il n’a plus le même goût.
Ce n’est plus la peur qui fait vibrer.
C’est la conscience.
Le choix de plonger dans quelque chose de nouveau, en sachant ce que ça va réveiller.
À l’adolescence, on découvre pour exister.
À cinquante ans, on découvre pour savourer.
Un voyage, une rencontre, un sport, une audace…
Tout peut devenir un « first kiss ».
Sauf qu’on sait retenir chaque seconde.
On n’avale plus la vie d’un seul trait :
on la laisse fondre sur la langue, comme un carré de chocolat qu’on garde trop longtemps.
Et cette intensité-là, c’est peut-être la plus belle des ivresses.
Alors oui, la cinquantaine is the new first kiss :
oser, découvrir, agir, savourer… et kiffer.
Vivante, vibrante, joueuse… la cinquantaine c’est vibrer encore.
Miryana
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