Quand dire « non » libère un vrai « oui ».

Dire non, ce n’est pas fuir. C’est tracer. Choisir. S’aligner.

Et parfois, c’est ce non-là… qui libère le plus grand des oui.

Il m’a fallu du temps pour comprendre que dire non, ce n’est pas rejeter l’autre.
Ce n’est pas être égoïste. Ni froide.
Dire non, c’est parfois juste… se tourner vers soi.

Longtemps, j’ai dit oui à presque tout.
Par réflexe. Par loyauté.
Par peur d’être perçue comme distante, compliquée, ou « trop ».
Et puis un jour, j’ai compris :
chaque fois que je dis oui à contresens,
je dis non à ce qui m’appelle vraiment.

🌿 Un non peut être un vrai oui

Quand je dis non à ce rendez-vous qui m’épuise,
je dis oui à une soirée tranquille qui me recharge.
Quand je dis non à un projet qui ne résonne pas,
je dis oui à mes idées, à ma créativité, à ce que j’ai vraiment envie d’exprimer.
Quand je dis non à une relation qui me tire vers le bas,
je dis oui à la paix en moi.

Parfois, ce n’est pas un non brutal.
C’est un “pas maintenant”.
Un “pas comme ça”.
Un “pas au prix de moi”.

Un non doux, mais ferme.
Qui trace une limite. Et qui ouvre un espace pour ce qui compte.

🎯 Ce que je ne choisis plus me montre ce que je choisis

À force de repérer ce que je ne voulais plus,
j’ai commencé à sentir ce que je voulais vraiment.
Ce qui me faisait vibrer.
Ce qui me ressemblait.

Dire non, ce n’est pas se fermer.
C’est parfois le seul moyen de faire de la place à un oui sincère.
Un oui qui ne s’excuse pas.
Un oui qui vient de l’intérieur.

🤝 Et non, dire non ne veut pas dire tout refuser

Vivre en lien, ce n’est pas être alignée 100% du temps.
C’est parfois faire un pas de côté, pour avancer ensemble.
C’est accepter d’être souple, sans se tordre.

Quand ma fille était petite, je rentrais du travail épuisée.
Mais je voulais être là. Alors je faisais les choses… mais sans grande présence.
Et puis un jour, j’ai compris :
si je m’offrais 5 minutes pour respirer,
je pouvais être avec elle, vraiment.

Alors je lui ai dit :
« Maman va boire un thé. Ensuite, je serai en pleine forme pour jouer avec toi. »
Elle avait trois ans.
Aujourd’hui elle en a seize, et j’applique encore cette logique.
Parce que parfois, le vrai oui commence par un petit moment de recentrage.

S’aligner, ce n’est pas exclure. C’est éclairer.

Dire non avec justesse,
c’est offrir à sa vie un peu plus de vérité,
même imparfaite.
C’est arrêter de faire semblant.
C’est vivre en accord — même partiel, même en mouvement.

Et ce que j’ai appris,
c’est que les liens profonds, les bons projets, les vraies idées,
n’ont pas besoin qu’on se sacrifie.
Ils demandent juste qu’on soit là.
Entière. Présente. Vraie.

🌿 Si tu veux essayer…

— Repense à une situation récente où tu as dit oui à contrecœur.
Qu’aurais-tu aimé dire, au fond ? Et pourquoi ne l’as-tu pas dit ?

— Essaie un non nuancé :
pas un rejet, mais une autre manière de te positionner.

— Observe : quand tu dis non, à quoi dis-tu oui à la place ?
Qu’est-ce que tu protèges ? Qu’est-ce que tu honores ?

— Et quand tu ne peux pas dire non,
demande-toi : comment puis-je me régénérer, avant, après, ou même entre deux ?

Miryana


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