Certaines phrases tournent dans nos têtes depuis si longtemps qu’on les prend pour des vérités. Et si c’étaient juste… des habitudes ?
Il y a des idées qu’on traîne sans y penser.
Des phrases glissées dans notre oreille dès l’enfance.
Des injonctions qu’on a finies par prendre pour des vérités.
On vit avec.
On s’y conforme.
On s’y épuise parfois.
Et puis un jour…
Quelque chose craque.
Pas forcément violemment.
Mais juste assez pour qu’une question s’infiltre :
Et si ce n’était pas vrai ?
Et si je pouvais penser autrement… vivre autrement ?
❌ Croyance 1 : Il faut toujours être forte
Pendant longtemps, j’ai cru que tout gérer faisait partie du contrat.
Montrer mes larmes, mes doutes, ma fatigue ? Inenvisageable.
Alors je tenais bon. Je faisais face. Je ne bronchais pas.
Mais au fond… ce n’était pas de la force.
C’était de la résistance.
J’ai compris que ma vraie solidité, elle venait de là :
De ma capacité à m’écouter.
À dire « Je ne vais pas bien… et je suis là quand même. »
L’élan, il ne vient pas quand on serre les dents.
Il revient quand on relâche.
❌ Croyance 2 : Je dois plaire pour être aimée
Je disais oui quand je voulais dire non.
Je souriais pour ne pas faire de vagues.
Je m’ajustais aux attentes. J’étais « facile à vivre ».
Mais à force de vouloir plaire, je ne savais plus très bien à qui je ressemblais.
Et surtout : je me fatiguais à exister pour les autres.
Un jour, j’ai commencé à me poser cette question simple :
👉 Est-ce que j’agis par peur de décevoir… ou par fidélité à moi-même ?
C’est là que j’ai senti un nouvel élan.
Moins de « performance relationnelle ».
Plus de justesse.
Et, curieusement, plus de vrais liens.
❌ Croyance 3 : Je dois faire plus pour mériter
Remplir mes journées, multiplier les projets, me rendre utile…
J’ai cru que c’était ça, être une femme qui « assure ».
Mais à force de courir, je ne savais plus très bien vers quoi.
Ce que j’ai compris :
Faire plus ne me donne pas plus de valeur.
Mon temps, mon énergie, ma présence ont déjà du prix.
Même dans le silence. Même dans le vide.
Et c’est précisément quand j’ai accepté de ralentir…
Que l’élan est revenu.
💛 Une invitation à respirer plus large
Ces croyances ne disparaissent pas totalement.
Elles repassent, parfois.
Mais aujourd’hui, je les reconnais.
Et surtout, je sais que je peux choisir autrement.
À chaque fois que je lâche une idée rigide,
je crée un peu d’espace.
Et dans cet espace, un nouvel élan peut apparaître.
✨ Et toi ?
Quelles sont les phrases qui tournent encore en toi… sans que tu les aies vraiment choisies ?
Est-ce qu’elles te portent ? Ou t’enferment ?
Et si tu pouvais, juste aujourd’hui, en déposer une ?
Pas pour tout changer.
Mais juste… pour respirer un peu mieux.
✨ Et si tu prenais un moment pour écouter ce qui tourne en boucle dans ta tête, surtout quand tu es fatiguée, débordée ou déçue ?
Les petites phrases automatiques, souvent critiques, souvent anciennes.
Celles qui commencent par :
– « Je devrais… »
– « Ce n’est pas assez… »
– « Il faut que… »
– « Je n’ai pas le droit de… »
– « À mon âge… »
– « Que vont penser les gens? »
Tu n’as pas besoin de toutes les déconstruire. Juste les entendre. Les nommer.
Parfois, c’est déjà ça qui allège.
Miryana
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