Les 4 piliers d’une vie en élans.

Ce ne sont pas des cases à cocher. Ce sont des appuis souples. Pour avancer autrement. À ton rythme. Dans ton élan. 

Des repères souples pour retrouver du souffle

Je ne crois pas aux méthodes toutes faites. Mais je crois aux repères. À ces points d’appui intérieurs qu’on retrouve quand tout devient flou.
Quand le brouillard monte, quand on se perd dans les “il faut”, quand on sent que l’élan s’est tari.

Alors je me retourne vers ce qui me remet en mouvement.
Et chaque fois, quatre gestes intérieurs reviennent. Je les appelle mes quatre piliers. Pas une méthode. Pas une marche à suivre.
Mais une boussole douce, à ajuster selon les jours, les saisons, les battements du cœur.

1. Se reconnecter

Revenir à soi.
Au corps.
À l’instant.
À ce qui est là, simplement.

C’est souvent par là que tout recommence.
Quand je ralentis.
Quand je respire sans attendre de résultat.
Quand je bouge pour sentir, pas pour performer.

Je me reconnecte à ce que je ressens — pas à ce que je devrais ressentir.
Je me reconnecte au présent — pas à ce que j’anticipe ou que je fuis.
Et c’est là, souvent, que l’élan refait surface. Silencieusement. Mais sûrement.

2. Nourrir

Entretenir ce qui me soutient,
avant que ça devienne urgent.

L’élan, ça ne se décrète pas. Ça se cultive.
Dans les gestes simples. Dans l’attention portée à soi.

Nourrir mon corps : manger ce qui me fait du bien, bouger avec plaisir, marcher, dormir, respirer… et surtout, l’écouter.
Prendre soin de mes émotions : les accueillir sans m’y perdre, les laisser vivre sans me submerger.
Nourrir mon feu intérieur : Lire, aimer, contempler, créer. Partager un thé avec une amie. Échanger un regard complice. Rire avec mes enfants. Me sentir inspirée par une phrase, un film, un voyage. Nourrir les liens. Nourrir ce qui éclaire de l’intérieur. Ce que je nourris me porte. Ce que je néglige me coûte. L’élan revient plus facilement quand je lui laisse un peu d’espace.

3. S’aligner

Choisir ce qui a du sens.
Et laisser ce qui ne m’appartient plus.

S’aligner, ce n’est pas devenir rigide.
Ce n’est pas dire non à tout, ni claquer des portes. C’est sentir ce qui vibre juste. Ce qui apaise. Ce qui met en accord mes choix et mes valeurs, et me permet de rester en lien, avec humanité, avec ce (et ceux) qui m’entourent..

Je peux dire oui, même fatiguée, si je le fais en conscience.
Je peux dire non, avec finesse, si je sens que c’est nécessaire.

S’aligner, ce n’est pas fuir les autres.
C’est me retrouver en moi, pour mieux être avec eux.
C’est tracer un chemin entre la fidélité à soi et le lien au monde.
Pas en ligne droite. Mais en accord. Avec les hauts, les bas, les vagues de la vie, les humeurs, les autres. 

4. Oser

Avancer. Même petitement.
Même avec le cœur qui bat un peu trop fort.

Un élan sans mouvement reste un pressentiment.
Oser, c’est lui donner forme.
C’est écrire. Dire non. Essayer. Me montrer, même si je doute.

C’est faire un pas… puis un autre.
Avoir peur, et y aller quand même.
Avancer, parfois reculer. Réajuster.
Se tromper. Comprendre. Recommencer.

Ce n’est pas l’assurance qui compte.
C’est le mouvement.
Celui qui dit : je suis vivante.

Oser, c’est faire un pas.
Un pas qui tremble peut-être…
Mais qui m’ancre un peu plus en moi.

Des piliers, pas des cases

Ces piliers ne sont pas là pour t’enfermer.
Ils sont là pour questionner, éclairer, ouvrir.

Tu peux entrer par celui qui t’appelle.
Rester longtemps dans l’un.
Passer à un autre, quand ce sera le moment.

Ils ne te disent pas comment vivre.
Ils t’invitent à bouger quelque chose en toi.
À te rapprocher de ce qui, déjà, cherche à respirer.

Et si ces mots deviennent pour toi des balises —
même brèves, même simples — alors j’aurai touché l’essentiel.

Miryana


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